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L'appel du 17 juin d'un mec qui a la gaule

          Tout bon Français en ce monde se souvient des heures sombres de son pays. Et s'il est un homme qui, de son empreinte, a marqué son peuple lors du dernier siècle, c’est bien le Général De Gaulle.

Intègre, courageux, à l’esprit vif et combatif, il a fait de la France l’homme du match 39-45 malgré sa courte possession de balle. Enfin bref, ne nous épanchons pas sur la fâcheuse manie des Anglais de tirer la couverture, et celle des Allemands de la soulever pour foutre le bordel dans le plumard.

Là n’est pas la question. Si je vous dis « Appel du 18 juin », vous vous revoyez en classe, culotte courte en fesse, à lire, analyser ou commémorer cet appel ? Eh bien, sachez que ce texte a une inspiration que les historiens ignorent. Nous, chez la plume du Coq, on s’apprête à vous livrer le brouillon de cet appel, sa genèse…

Et il nous vient de qui ? Je vous le demande ? Nul autre que le cousin coureur de jupettes de Charles, dans le milieu on l’appelait « Traîne-la-grolle ».

On vous le dit, le Traîne-la-grolle, c’était un lubrique, un vicelard, un désaxé. Il savait gérer ses petites affaires pour courir la marquise sans leur faire la bise, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, mais il se trouve que le 16 juin, le pot aux roses est découvert par sa régulière : elle se rend compte que son notable de mari est un vrai bonobo (le singe baiseur avait été découvert en 1929, par un Allemand, que voulez-vous… et était très en vogue dans les conversations mondaines).

Alors, notre Traîne-la-grolle, il va tenter de s’expliquer dans une lettre, le 17 juin, que le Grand Charles ne fera que recopier le lendemain. Voyez plutôt :

« Les maîtresses, qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de nos grandes maisons françaises, ont formé avec les employés, une communauté. Cette communauté, alléguant mes prétendues fautes, s’est mise en rapport avec vous, ma mie, pour me faire tomber bien bas.

Certes, je l’ai été, submergé par cette force concentrique, plastique, et voluptueuse de ces ennemies. 

Infiniment plus que leur nombre, ce sont leurs nibards, les jupons, la tactique des servantes qui nous font quelque peu bander. Ces mêmes nibards, jupons, et tactiques des misandres qui ont surpris mon être au point de m’amener là où j’en suis aujourd’hui.

Mais votre dernier mot est-il dit ? Notre luxuriance doit-elle disparaître ? Ma défaite est-elle définitive ?

Non !

Croyez-moi, qui vous parle en obédience, morose, et vous dit que ce n’est rien que quelques culs un peu rances. Les mêmes gros seins qui m’ont vaincu peuvent devenir un jour notre exutoire.

Car, ma grande, nous ne sommes pas seuls ! Elles ne sont pas seules ! Nous avons un vaste empire de portes jarretelles. Nous pouvons faire floc, avec l’empire lubrique que tient ta mère*, et son con, et sa flûte. Nous pouvons, comme un ministère, utiliser sans limite cette immense truie qu’est ma copine Marie.

Ce rêve n’est pas limité au territoire de notre malheureux lit, ce rêve n’est pas tranché par la taille de Laurence, ce rêve est un rêve total. Toutes mes fautes, tous mes retards, toutes tes souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour dérouiller à tour de pines. Foudroyées aujourd’hui par ma trique, nous pourrons dans l’avenir triquer par une force pornographique supérieure. Le destin des fions est là.

Moi qui ai la gaule actuellement à en fondre, je t’invite, toi ma prédestinée, et les amateurs de lait qui se trouvent une âme lubrique ou qui viendraient à la trouver, avec leurs femmes ou sans leurs femmes, j’invite les fourreurs et les ouvreurs désaxés, qui font pipi sur leurs mamans, qui se trouvent une âme lubrique ou qui viendraient à la trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, ma femme, ma protubérance française doit s’étendre et s’étendra.

Demain comme aujourd’hui, je baiserai un ratio à s’y morfondre. »

 

          * La belle-famille tenait en effet un bordel rue des fiacres.

Vous avez aimé ?

Ainsi va l’Histoire de France. Derrière chaque grand homme se cache une figure honteuse. Qui aurait pu se douter que l’Appel du 18 juin, point clé du gaullisme, était inspiré par un autre genre de Résistance que la sienne, celle de Traîne-la-grolle, son courageux mais pervers de cousin ? Espérons que cette figure méconnue du patrimoine historique français reste dans la grande ombre du général !

 

Si vous avez aimé cette parodie absurde du salvateur Appel du 18 juin, n’hésitez pas à :

  • Cocori-commenter : un mot d’esprit vaut mieux qu’un long discours – dites-nous ce que vous en pensez, ou ce que vous aimeriez lire ensuite.

  • Picorer d’autres histoires : découvrez « Gloire et gastro : la guerre selon Brûlefion » – déjà en libre lecture sur La Plume du Coq.

Continuez à lire notre littérature grivoise, à la partager, et surtout… Cocoricouille !

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